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Lettre d'information - Février 2020
Grégory ODEMER photographe animalier
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Photo du mois de janvier
Le Hibou des marais est un hibou de taille moyenne aux ailes plutôt longues et étroites, à la tête assez petite et ronde. Ses aigrettes sont très réduites et très peu visibles ce qui peut faire croire à certains qu'il s'agit d'une chouette (cf la campagne d'affichage du département de la Haute-Garonne il y a quelques années !). Ses yeux sont jaunes, très expressifs comme chez beaucoup de rapaces nocturnes. Sa livrée est assez claire, brun jaunâtre et son ventre est clair et sa poitrine rayée.
La répartition du Hibou des marais est holarctique, avec une aire majoritairement circumpolaire. La France se trouve en limite méridionale de son aire de répartition. En période hivernale, on peut supposer qu’une partie des oiseaux qui stationnent en France provient de la population fenno-scandinave, comme l’attestent les quelques reprises de bagues. Les principales observations se font le long du littoral Atlantique et de la Manche, également en Camargue et en Crau, en Lorraine et dans une grande partie du centre de la France, au gré des afflux lors des vagues de froid ou suite à des saisons de reproduction à forte production démographique.
En Ariège, les populations restent généralement modestes et il n'est pas facile de le trouver. Heureusement, son activité n'est pas strictement nocturne. En effet le brachyote possède des mœurs assez diurnes pour un hibou. En période de reproduction, l’activité diurne peut représenter jusqu’à 65% du cycle circadien des oiseaux ! Ainsi en hiver, il est très courant d’observer un hibou des marais chassant en plein jour en fin de journée.
Pour l'écouter, c'est ici.
Hibou des marais (Ariège)
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Publications en cours
- " Le Lagopède des Pyrénées ", n° 59 Nat'Images (sortie 4 décembre)
NB: Je tiens à préciser que je n'ai pas écrit le texte de cet article. Certains de mes propos ont été parfois mal retranscrits et des imprécisions, voire des erreurs sont présentes dans ce reportage. Ne serait-ce que dans l'introduction où il est écrit que le lagopède est une perdrix, erreur commune due à son surnom "perdrix des neiges". Le Lagopède appartient à l'ordre des galliformes de montagne et à la sous-famille des tétraoninés. De plus, l'appellation Lagopède vient du grec lagos=lièvre et pedos=pied et non pas du latin. Pour finir sur l'introduction, je peux vous garantir que réussir à trouver un lagopède n'est nullement synonyme d'approche et surtout de photo facile, surtout à certains moments de l'année (hiver/été ) selon le sexe des oiseaux  La France n'est pas la région circumpolaire ! Il m'a fallu près de 6 mois pour réussir ma première belle photo... et pourtant des oiseaux j'en avais vu durant cette période ! Une grosse dose d'expérience est nécessaire. Personnellement, j'en suis à 250 sorties en 2 ans... Donc profitez des photos de l'article, pardonnez les coquilles et surtout n'hésitez à me contacter si vous avez des questions sur cet oiseau pour qui je me bats en ce moment avec le fol espoir d'arriver un jour à le faire protéger car l'urgence est de mise pour lui malheureusement dans notre pays...
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Actualité
- Le site Faune Sauvage et le magazine Géo désignent les plus belles photos de faune sauvage de 2019
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Exposition à venir
- Du 17 au 19 avril 2020: Exposition et conférence sur le Lagopède des Pyrénées au FINA à Saint-Claude (39)
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Règlement sur la protection des données (RGPD / GDPR)
Le 25 mai 2018, le Règlement général sur la protection des données personnelles (RGPD) est entré en application dans toute l’Europe. Son objectif est de protéger vos données personnelles, c’est-à-dire toutes les informations qui permettent de vous identifier. Vous figurez sur ma liste de destinataires pour recevoir ma newsletter. Cette liste contient votre adresse e-mail, parfois votre nom et votre prénom, que vous m'avez communiqués. Conformément au RGPD, je vous confirme que vos coordonnées ne seront en aucun cas transmises à des tiers. Ma base de données sert uniquement à vous contacter et reste confidentielle.
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