Lettre d'information - Janvier 2021
 

Grégory ODEMER   photographe animalier
Photos du mois de janvier

Avant tout, je vous souhaite à toutes et à tous une bonne année. Que celle-ci soit synonyme d'un retour à la normale le plus rapide possible (enfin pas sur tous les points, espérons-le !) et que l'on tire les leçons de ce que l'on traverse, même si j'en doute...

Au vu du contexte sanitaire actuel, j'ai eu et vais avoir un emploi du temps plus que chargé et je ne pense pas être en mesure de retrouver à court ou moyen terme une certaine régularité quant aux envois de mes newsletters. Peu importe, celle de janvier est là !

Les dernières chutes de neige assez conséquentes et notamment en plaine ont été un prétexte pour moi pour retourner voir mes sujets de prédilection autour de la maison. Ce mois-ci, je vais rester fidèle à mes chers galliformes, mais en vous présentant ce qui est pour moi, un de nos plus beaux oiseaux de plaine : la perdrix rouge.


 

La perdrix rouge appartient à l’ordre des galliformes et à la famille des phasianidés. Cette espèce méditerranéenne, endémique du sud-ouest de l’Europe, a été introduite en Grande-Bretagne en 1673 et en 1790, ainsi qu’aux Açores, à Madère, au Cap Vert et dans les îles Canaries. Trois sous-espèces sont recensées : alectoris rufa en France, en Italie, en Corse et sur l’île d’Elbe ; alectoris rufa hispanica sur la péninsule ibérique et alectoris rufa intercedens, également sur la péninsule ibérique ainsi que sur les Îles Baléares. Les races très similaires se différencient uniquement par l’intensité des couleurs.

Les parties supérieures de la perdrix rouge arborent un ton gris-sable jusqu’aux ailes. Une fine bande frontale noire contourne l’œil pour dessiner un collier autour de la gorge et s’achever en un large bavoir de taches noires. Des courtes lignes blanches, noires et noisette rayent verticalement les flancs gris-lavande. L’abdomen et les couvertures sous-caudales affichent une teinte fauve. L’oiseau se caractérise par un bec, un cercle orbital et des pattes rouges. La tête se coiffe d’une calotte qui se dresse quand l’oiseau est en alerte ou excité.   La perdrix rouge mesure 32 à 34 cm de long et son envergure est de 47-50 cm. Le dimorphisme sexuel est peu marqué, la différence se remarquant surtout par la taille, le mâle étant plus grand que sa congénère. La femelle revêt un plumage identique mais la tête et la gorge sont plus ternes, et elle ne possède pas d’ergot. La poule pèse en moyenne 400 g et la mâle 480g. L’immature est également plus terne et plus petit et présente moins de motifs sur le plumage.  
 

La perdrix rouge occupe principalement les lieux secs et ensoleillés en basse et moyenne altitude (jusqu’à 1300 mètres, rarement plus), bénéficiant d’un hiver clément et d’une végétation de faible hauteur. On la rencontre souvent dans des espaces découverts parsemés de haies et bosquets : vergers, vignes, oliveraies, cultures, prairies, landes de bruyères, garrigues, dunes… Ce type d’habitat permet à la perdrix de repérer facilement un danger et de s'enfuir si besoin. D’une manière générale, l’oiseau fuit les milieux humides, trop fermés comme les bois denses. Cette espèce sédentaire évolue généralement au sein de groupes nommés compagnies composées d’une vingtaine d’individus (jusqu’à une centaine par temps froid). On y dénombre des jeunes de l’année, un parent ou le couple, auxquels se greffent des adultes sans jeunes. La nuit, tous se retrouvent dans un dortoir situé au sol. Les compagnies se séparent au mois de février lorsque commence la période de reproduction.  La perdrix rouge consomme principalement des végétaux (graminées, céréales, racines, herbes, semences, feuilles…) et complète son menu par des matières animales : fourmis, sauterelles et autres insectes. Le matin et en fin d’après-midi, l’oiseau part en quête de nourriture.

Chez la perdrix rouge, la reproduction se déroule de février à avril. Les couples qui se forment à cette période peuvent durer pendant plusieurs années. Après avoir trouvé une femelle, le mâle cherche l’emplacement idéal pour nicher. L’endroit se situe généralement dans un buisson, une haie ou au sol : là, il tourne sur lui-même pour creuser une cuvette de 20 cm de diamètre environ. Puis il garnit la dépression de végétaux (tiges, feuilles) et de plumes jusqu’à ce que le nid convienne à la femelle. Elle y pondra alors jusqu'à une quinzaine d'œufs.

L’incubation, qui dure environ 24 jours, est assurée par la femelle et par le mâle, quand la poule s’absente. Dès l’âge d’une semaine, les poussins sont nourris par leurs parents à l’aide d’insectes, comme des fourmis ou des sauterelles. Précoces et nidifuges, ils peuvent voler sur une courte distance à compter de dix jours mais restent auprès de leurs parents le premier hiver pour être réchauffés et apprendre à s’alimenter. Vers l’âge de deux mois, les petits sont semblables aux adultes en ce qui concerne leur taille et leur plumage.
Au cours des années 1900, un recul géographique de l’espèce a été constaté en même temps qu’une diminution constante des effectifs dans les départements où elle abondait jadis. La perdrix rouge est aujourd’hui vulnérable et ses populations en déclin. Dans certaines régions françaises, sa population est en baisse, voire en voie d’extinction. Cette régression prend ses origines dans la chasse, la modification de son habitat (défrichement, pratiques agricoles), sa prédation, les variations météorologiques, le dérangement lors de sa nidification, les maladies. Des actions sont menées localement pour contribuer à maintenir et à améliorer la tendance de ses effectifs.


Je vous propose de l'écouter ici
 
Exposition et article à venir
 
  • Exposition photos et conférence sur le Lagopède au Festival Inter'Nature à Saint-Claude (39) du 2 au 5 avril 2021.
 


Tenue du festival à confirmer
 
  • Article sur la Chouette Chevêche avec Christian Rambal dans le N° 114 d'Image & Nature de février 2021
 

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